Grâce à la subsitance de deux meurtrières défensives attribuées à la période médiévale, on date la construction du Moulin de La Barde aux alentours du XIème siècle. Sur le ruisseau Le Ladouch qui traverse la propriété et alimente le bief, on comptait à l’époque jusqu’à dix moulins.
Ils remplissaient différentes missions, essentielles pour le quotidien ; moudre le grain pour produire la farine, moudre les cerneaux de noix pour produire l’huile alors utilisée pour l’éclairage, moudre les écorces pour produire le tan des tanneries, marteler la laine grâce aux foulons pour fabriquer du feutre, et enfin fournir l’énergie nécessaire aux forges.
Grâce à une bonne entente globale, la gestion de l’eau pouvait varier dans la journée en fonction des besoins de chacun. Tous étant inscrits dans la même communauté qui régissait alors Le Bugue et une vingtaine de paroisses alentours, à savoir l’Abbaye de sœurs bénédictines fondée en l’an 964 par Dame Adélaïde et Sieur Grimoald.
Le Moulin de la Barde présente cette force patrimoniale d’avoir à tour de rôle assuré ces différentes productions : farine, huile, tan et feutre. En outre, pris dans la tourmente de la révolution industrielle du la fin du XIXème siècle, le moulin sera équipé de deux turbines (Francis et Pelton) qui permettront d’alimenter en électricité le village du Bugue jusqu’en 1907.
Au cours du XXème siècle le Moulin de La Barde acceuillera un club équestre avec écuries et manège couvert. Plus tard, une pisciculture avec guinguette du dimanche y sera implantée. Puis la végétation et la vie sauvage y reprendront leur droit, conférant à l’endroit le charme d’une belle endormie. En 2003, la famille de Louise décide de redonner tout son lustre à la bâtisse qui avait conservé son âmemédiévale et la trace du millénaire écoulé.
Louise et Koke reprennent les travaux de rénovation en 2020, à la fin du premier confinement. En 2022, ils accueillent leur premiers voyageurs, et en 2024 leur premiers artistes en résidence !
On vous attend pour partager encore d’avantage sur ce magnifique lieu, ça vous dit ?
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l’article de presse publié sur www.albuga.info