Lors de sa résidence au Moulin de la Barde, Gordon Harwood a investi le grand atelier avec une énergie à la fois instinctive et musicale. Peintre du rythme et du geste, il travaille au son d’une bande-son éclectique qui guide sa main autant que sa respiration. Sa peinture avance vite — parfois deux toiles par jour — sans jamais perdre en justesse ni en sensibilité. La lumière du lieu, le passage de l’eau et la tranquillité des journées ont nourri cette recherche d’équilibre entre spontanéité et harmonie. Ses toiles, vibrantes et généreuses, traduisent ce dialogue constant entre mouvement, couleur et silence. Au Moulin, il a trouvé un espace où peindre devenait presque un acte de musique : libre, habité, vivant.